1)
Le vent souffle du large
Et les nuages menacent,
Enfin voici l’orage,
Mais, déjà, les nuées passent
Au diable les éclaircies
Nous on voulait de la pluie
Les vaches dans les marais,
Ne trouvent plus rien à brouter.
Refrain :
Quand il n’y a plus de pluie
La source se tari,
Se taisent les ruisseaux
Dans le puits il n’y a plus d’eau.
2)
Cela fait bientôt trois mois
Qu’il n’est pas tombé une goutte.
Vent et soleil font la loi,
Tout est grillé le long des routes.
On est encore serein,
Les pompes marchent à plein,
Pour que le gazon soit beau
Pour faire la toilette à l’auto.
3)
Les anciens l’avaient dit :
«Beau temps aux grandes malines,
Il n’y aura pas de pluie
Jusqu’à ce que l’été décline »
Tant mieux pour les baignassouts
Qui viennent bronzer chez nous.
Bien sûr les huitres sont salées
Mais ça fait chanter les sauniers.
4)
Les visiteurs de l’été
Qui disent aimer la nature,
N’ont pas l’air trop embêtés
Par cette chaleur qui perdure.
On ouvre les robinets,
La douche se met à couler,
Pour boire on s’en va acheter
Des bouteilles au supermarché.
5)
On commence à parler
D’un nouvel impôt sècheresse,
Là, franchement, ça fait râler,
Ça se déchaîne dans la presse.
« Si les rivières ne coulent plus,
C’est qu’on a trop tiré dessus.
Si l’eau a été mal gérée
Faudrait pas nous le faire payer. »
6)
Un jour, fatalement,
Y’a plus d’eau et, on le jure,
C’est la faute aux paysans
Qui ont trop arrosé leurs cultures.
C’est le temps des restrictions.
Il fallait faire attention.
L’eau est un bien trop précieux
Quand les pluies désertent les cieux.
Coda (sur l’air du refrain)
Ne soyons pas barbares.
Demeurons vigilants
L’eau est un bien trop rare
Notre vie en dépend,
Refrain
1)
Deux rails qui courent sur le sable
Un spectacle à peine croyable,
Un TGV pour les enfants,
Le petit train de St Trojan
C’est le Train des Grandes Vacances
Qui vous mène avec assurance
Du village vers l’océan,
Le petit train de St Trojan.
Il apparait sans crier gare
Dans la forêt et en fanfare,
De son sifflet plutôt taquin
S’amuse à faire peur aux lapins.
2)
Il circule bien loin des villes
Et de son petit air tranquille,
Château branlant, cahin-caha,
A l’air de savoir où il va.
Parmi les dunes il se promène,
Soufflant, crachant, il se démène
Pour que les enfants de tout âge
Puissent aller jouer à la plage.
Si quand il pleut il a l’air triste,
Au grand soleil, comme un artiste,
Il prend un petit air guilleret
Et fait le beau dans la forêt.
3)
Il ne crache pas de vapeur,
On peut respirer les senteurs
Entêtantes des bois de pins
Et le parfum des vents marins.
Train qui descend et train qui monte,
Ne craignez donc pas qu’ils s’affrontent :
A la gare le premier en place
Attend celui qui vient en face.
Il y a même un chef de gare
Qui le siffle pour qu’il démarre,
Mais il ne s’prend pas au sérieux :
C’est le p’tit train des gens heureux.
Coda)
Deux rails qui courent sur le sable,
Un spectacle à peine croyable,
Un TGV pour les enfants :
Le petit train de St Trojan.
Le 11 novembre 2011
Jo Sirito
nous a quittés.
Tous ceux qui ont connu
cet homme exceptionnel
doivent ressentir une peine profonde
En 1960 - Départ pour la Yougoslavie
Je remets en première ligne
la chanson "on s'était tant promis".
En souvenir de Jo.
Merci à Jean Courtin qui m'a signalé qu'on n'écrivait pas
"qui nous a quitté" mais "qui nous a quittés".
N'hésitez pas à réagir et à me communiquer vos impressions.
Ce blog n'en sera que plus vivant.
un aperçu du travail de la
Les santons
sur un poème
de Marie-Jeanne Imbert
ma mère
qui nous a quittés
le 20 juin 2011