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12 novembre 2009 4 12 /11 /novembre /2009 01:13


Chanson à mon père
Première chanson que j'ai composée
en 1998 lorsque j'ai décidé de recommencer à écrire

Enregistrement réalisé au collège de St Pierre d'Oléron avec une improvisation de Laurent Lesur à la guitare.

 

1)

Je n’avais que cinq ans. Je revois la terrasse

L’escalier vers lequel mon père hâtait son pas

Il m’oubliait déjà mais ma mère à voix basse

Me dit embrasse le, il ne reviendra pas

Quand on est tout petit on sait des mots magiques

Mais il y a beaucoup que l’on ne comprend pas

Et je n’ai pas compris ce qu’avaient de tragique

Ces quatre petits mots : « il ne reviendra pas ».

 

 

Refrain :

Mon père, tu vois

Je n’ai pas oublié

Le jour maudit où tu nous a laissés

Et malgré moi

Je n’peux pas oublier

Saurais je un jour pourquoi

Tu ne m’as pas aimé

 

2)

Moi j’admirais mon père et il était marin

Le vent à soufflé fort quand il a pris le large

Son bateau s’est perdu ou est parti trop loin

J’ai voulu oublier et j’ai tourné la page.

Dans l’ombre de ma mère j’ai affronté la vie

Comptant sur son amour pour guérir ma blessure

Mais encore aujourd’hui au fond de moi revit

Le départ de l’absent, vif comme une morsure.

 

3)

J’ai pourtant attendu le jour où le remords

Te conduirait vers moi. J’ai attendu en vain

Car tu n’es pas venu et j’ai appris ta mort

L’espoir s’est envolé, je me sens orphelin.

Si tu étais venu tu aurais pu enfin

Me présenter mes sœurs que je n’ai pas connues

Tu aurais vu ma femme, mes filles et puis mon chien

Nous aurions pu t’aimer… mais tu n’es pas venu (bis).

Version enregistrée sur l'album "mon chemin"

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11 novembre 2009 3 11 /11 /novembre /2009 16:02


Chanson inspirée par notre passage sur le canal d'Ille et Rance
au cours de l'été 2009

1)

  Lam

Silence sous la voute

     Mi                  Lam

Notre bateau fait route,

        Do                    Sol7

Seul le chant des oiseaux

     Rém                  Do

Le glissement de l’eau

                             Rém

Se risquent à troubler

     Mi                       Lam

Ce doux moment d’été.

      Sol

Les arbres, sur les berges

                                 Fa

Dressés comme des cierges

                          Lam

Dessinent une église

      Mi               Lam

Où la vie s’éternise.

Refrain :

      Do                 Sol

Sur le canal d’antan

       Rém      Do

Où s’étire le temps

                              Rém

Je crois que j’ai la tête

      Mi                  Lam

Sur une autre planète.

2)

Le temps change d’échelle

Que la nature est belle.

Un vent léger nous berce

Et quand le soleil perce

Le chemin de hallage

Prend des faux airs de plage.

Puis stoppant la balade

L’eau fait de l’escalade

Et la voilà qui ruse

Jouant dans les écluses.

3)

Les habitants d’ici

En ont l’air tout surpris :

La brème et le gardon

Nous font un œil tout rond.

Effrayé un colvert

Va se mettre à couvert

Et puis un gros crapaud

Disparait sous les eaux.

Tandis que passe un cygne

Majestueux et digne.

4)

Tout un monde défile

On traverse des villes

Et puis on se faufile

Vers un coin bien tranquille,

Parce que de temps en temps

On prend du temps au temps.

Alors on se goberge,

On s’amarre à la berge,

Et puis, sous les étoiles

La nuit tire son voile.

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5 février 2009 4 05 /02 /février /2009 13:59

 

Refrain :

      Nous irons tous à St Trojan

Faire la fête, faire la fête,

Nous irons tous à St Trojan

Faire la fête, braves gens.

 

1)

Nous irons chanter et danser

Nous irons voir les chars passer

Main dans la main, le cœur battant

Emerveillés comme des enfants.

Pour la fête du mimosa,

Si février oublie ses frimas,

Nous dirons au-revoir à l’hiver

Au carnaval du bord de mer.

 

Refrain

 

2)

Au bord des routes, sur les chemins,

Dans la forêt, dans nos jardins,

Soudain c’est le réveil,

De milliers de soleils.

On grelotte encore le matin

Et la mer gronde fort au loin

Mais on est bien, on chante, on rit

Enfin le mimosa fleurit.

 

 

Refrain

 

3)   

Voilà que tout s’éclaire

Quand la fleur de lumière

Déploie ses boules odorantes.

Le vent ne hurle plus : il chante !

Un parfum suave, entêtant,

Qu’une brise légère répand

Vient soudain baigner Oléron

De St Trojan à Chassiron.

 

Refrain

FINAL

Nous irons tous à St Trojan

Faire la fête, faire la fête,

Nous irons tous à St Trojan

Pour renvoyer l’hiver à ses tempêtes.

Et pour pouvoir un mois avant

Faire la courte-échelle au printemps.

 

 

 

 

 

 

 

 

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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 00:45


 

Zéro de conduite

 

J’étais parti très tôt

Dans ma petite auto

Et je roulais tranquille

Pour aller à la ville

Je me sentais peinard

Comme un roi sur son char

Et comme c’était l’été

Rien ne pouvait m’inquiéter

Mais soudain à mes yeux

Surgit un mec curieux

Qui agitait ses bras

Pour que je stoppe là.

Je me dis « ce n’est pas de chance »

Et pourtant je m’avance

Pensant qu’il est en panne.

Tout près de sa bécane

 

J’ouvre déjà ma vitre

Je fais un peu le pitre

Mais il me fait la gueule

Et voilà qu’on s’engueule

Il me dit y a outrage,

Je vais vous mettre en cage.

Il s’approche et, surprise

Je comprends ma méprise,

Il faut que je vous dise :

Brodé sur sa chemise

Il y a un truc écrit.

Je lis : gendarmerie !

Arrêtez le moteur

Dit-il d’un ton rageur

Comme je n’suis pas à pieds

Il veut voir vos papiers

 

Zéro de conduite

Quand on est au volant

Faut rester vigilent

Zéro de conduite

Aux yeux des policiers

On est toujours suspects

 

 

 

 

Je sens que ça va chauffer.

Mon Dieu, mais qu’ai-je fait

Il me précise alors

Que je suis dans mon tort

Et qu’il m’a arrêté

Pour ma sécurité

Car je roule en voiture

Sans mettre ma ceinture.

Là alors je me marre

Et je lui dis hilare

Que c’est une bagatelle

Car je porte des bretelles

Et j’ajoute narquois

Qu’en toute bonne fois

J’évite par nature

Les boulevards de ceinture

 

 

Je ne sais plus que dire

Et j’esquisse un sourie

V’là qu’il sort un carnet

Et se met à noter

Mon nom, celui de mon père,

Et l’âge de ma mère,

Car il doit c’est fatal

Dresser procès verbal.

Ce n’est pas grave je dis,

C’est verbal, pas écrit,

Mais il n’y a rien à faire,

Il me regarde de travers.

Surtout, ne riez point

Car vous perdrez des points.

Comme le steak, le permis,

Quand c’est à point, c’est cuit !

 

Zéro de conduite

Quand on est au volant

Faut rester vigilent

Zéro de conduite

Question de sécurité

Il ne faut pas plaisanter

 

Je signe pour lui plaire

Son petit formulaire,

Puis il fait la grimace

Cherche mes essuie-glaces

Il veut y accrocher

Son petit bout de papier,

Mais de mes essuie-glaces

Il ne trouve pas trace

Car en fait ils n’avaient

Plus rien à essuyer,

Vu que mon pare-brise

Un jour s’est fait la cerise.

Comme on est en été

J’ai tout décapoté.

Là il pique sa crise

Ça le démoralise

 

Il brandit son PV

Comme une petite épée

Comme un toréador

Ferait la mise à mort

Mais il perd tout contrôle.

Son papillon s’envole,

Ce qui est bien normal

Pour ce bel animal.

Et voilà mon gendarme

Qui essuie une larme :

« Les radars nous remplacent,

Et nous on perd la face,

N’y a plus de traditions.

Faites bien attention

Car vous serez bientôt

Gardés par des robots ».

 

Zéro de conduite

Quand on est au volant

Faut rester vigilent

Zéro de conduite

Car n’y a pas plus vicelard

Que les radars

 

Il a pris sa moto.

J’ai repris mon auto,

Et on s’est séparé

Tous les deux dépités

Mais depuis sa détresse

Vient me hanter sans cesse

Quand je suis au volant.

Si je vois en roulant

Sur le bord de la route

Des gendarmes en déroute

J’essaye, charitable

De sortir mon portable,

D’un élan généreux

Je grille un ou deux feux

Et même si ça les fâche

Je leur crie « mort aux vaches » !

 

Zéro de conduite

Versez donc une larme

Pour nos pauvres gendarmes

Zéro de conduite

Ils sont tout de même plus beaux

Que des robots

 

 

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 02:07
 

Le bout du chemin

 

1)

Lam

Déjà je vois pointer

       Mi7                   lam

Tout au bout du chemin

       Rém                      lam

La croix qu’on va planter

            Mi7           lam

Sur ma tombe demain.

         lam

Pour aller jusque là

                Mi7            lam

Dieu que la pente est raide,

             Rém         lam

Je voudrais à mon bras

           Mi7                   lam

Avoir quelqu’un qui m’aide.

       sol

J’ai vu l’autre après l’un

                           lam

Mes amis s’en aller,

                                   Mi7

Je crois bien pour chacun

                         lam

Avoir assez pleuré

    sol

Et je n’ai pour compagne

                          lam

Plus que ma solitude

                               Mi7

L’angoisse qui me gagne

                       lam

Et mes incertitudes.

 

R)

       Fa dim

J’approche les cent ans

         lam

Vous me félicitez.

     Mi7

Je vous jure pourtant

                                  lam

Que c’est lourd à porter !

    Fa dim

Et puis, avoir cent ans,

         lam

Mon dieu ! La belle affaire !

             Mi7

Quand on passe son temps

                           lam

A ne savoir que faire.

 

2)

Je rêve encore d’amour

Mais mon dernier amant

J’en ai le cœur bien lourd

Est mort depuis longtemps.

Mon corps ne frémit plus

Sous d’intimes caresses

Il est triste et perclus

Des maux de la vieillesse.

J’ai du mal à marcher,

Je n’entends plus beaucoup.

Ma vue a bien baissé

Et j’ai perdu le goût.

Je cherche le sommeil

Tout au long de la nuit

Les jours sont tous pareils

Je somnole d’ennui.

3)

Mais malgré ces moments

De grande lassitude,

Et malgré ces tourments

Dont on prend l’habitude,

Je sens la vie en moi

Qui vibre et qui s’accroche.

Mon cœur est en émoi

Dés que quelqu’un s’approche.

La moindre compagnie

Est un cadeau du ciel.

J’attends et je bénis

Le moindre des appels.

Même si je me pleins,

Et même si je peste,

Parler me fais du bien

Et j’oublie tout le reste.

 

4)

J’ai besoin de quiétude,

D’un petit nid douillet

Où j’ai mes habitudes,

Où, sans m’éparpiller

J’ai toujours sous la main

Ce qui est nécessaire,

Où en cas de besoin

Je trouve mes affaires.

Mais, quand jouets, peluches,

Peuplent mon univers,

Et que telle une ruche

A la fin de l’hiver

Ma maison se réveille

Aux rires des enfants,

Alors je m’émerveille

D’être arrière grand maman !

 

R2)

 

J’approche des cent ans

Et c’est lourd à porter,

Mais on peut par instants

Bien mieux le supporter :

Donnez-moi de l’amour

Donnez-moi de la tendresse

Et je pourrai toujours

Faire fi de ma vieillesse.

 

 

 

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3 avril 2008 4 03 /04 /avril /2008 20:06
 


 

1)

        do            sol

Une petite musique

       do                  sol

Me trotte dans la tête

     fa                 do

Légère et sympathique

             sol                  do

Mais il faut être honnête :

      fa                      do

Un truc pour s’amuser

                sib             sol  

Simple et sans prétention

      sib           fa

Ça ne fera jamais

            do                   fa

Un succès de la chanson.

 

Refrain 

 

Refrain :

fa     sib       fa    sib

Paaa lala, pa lilalala

fa           sib

Pa li pa lala

        do           fa

Pam pa la li la la

       fa           sib

Une petite musique

      fa                  sib

Me trotte dans la tête

         fa                 sib

Quelques notes magiques

             do             fa

Qui ont un air de fête

     fa                   sib

Le plaisir de chanter

                        fa           sib

De faire vivre une chanson

    fa                       sib

Je me laisse emporter

                      do             fa

Comme dans un tourbillon

fa     sib       fa    sib

Paaa lala, pa lilalala

fa           sib

Pa li pa lala

        do           fa

Pam pa la li la la

 

 

 

2)

Ce refrain entraînant

Qui cadence mes pas

Et qu’en me promenant

Je fredonne tout bas,

Vient un peu soulager

Mes soucis, mes chagrins,

Alors le cœur léger

Je poursuis mon chemin.

 

Refrain 

 

3)

Cette petite chanson

A déjà le pouvoir

Même quand je suis grognon

De me rendre l’espoir.

Pour redonner la joie

Aux cœurs désenchantés

Il suffit quelquefois

Simplement de chanter.

 

Refrain 

 

4)

Ainsi comme l’oiseau

Qui s’envole en chantant

Et va toujours plus haut

Braver les éléments

Chantez, chantez encore

Laissez-vous emporter

Chantez, chantez plus fort,

Allez le cœur léger !

 

Refrain

 

 

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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 17:41

 

 

 

1)            lam

On a tiré la porte

         mi7          lam

On a tourné la clef.

             rém              lam

Que le diable m’emporte

            rém             lam

Mais je n’ai pas pleuré.

                               mi7

Depuis bien des années

                       lam

On avait attendu.

                                         mi7

C’est fait, qu’on soit damnés,

                              lam

La maison est vendue.

            sol

A quoi bon se mentir

                            lam

On n’y reviendra plus.

                               mi7

La boite aux souvenirs

                           lam

Est à jamais perdue.

            sol                 

Au moment du départ

                                   lam

Quand j’ai pris le chemin,

                             mi7

J’ai tourné mon regard

                         lam

Et j’ai serré les poings.

 

 

2)

Je revois les dimanches

La famille attablée,

La belle nappe blanche

Soigneusement brodée.

Le père jardinait

Etait un peu chasseur.

La mère cuisinait,

Y mettait tout son cœur.

Devant la cheminée

Où brûlait un grand feu,

L’hiver on se chauffait

Et on était heureux.

Y’avait pas le confort,

Ça n’était pas bien grand,

Mais on disait alors

Que c’était suffisant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3)

Puis le temps a passé

Et les parents sont morts.

On n’est pas retourné

Tant-pis pour les remords

On a pris avec nous

Peut-être avions nous tord,

Un vieux meuble, un joujou,

Pour y penser encore.

Les objets du passé,

Chargés de souvenirs,

Ont été dispersés,

Pour ne plus revenir.

Seuls les murs portent haut

Pour quelques temps encore,

La trace des tableaux

Qui faisaient le décor.

 

Refrain :

          rém

De la cave au grenier

                        lam

On a tout nettoyé :

                             mi7

Tous ces objets futiles,

                    lam

Reliques inutiles

                 rém      lam

Qu’on croyait éternels …

        mi7        lam

Jetés à la poubelle !

A la vielle maison

Je demande pardon :

Les traces de nos vies,

Douleurs, joies et envies,

Ces moments essentiels !

Lavés à la javel !

 

Final :

 

               lam

On a tiré la porte

         mi7          lam

On a tourné la clef.

             rém              lam

Que le diable m’emporte

            rém             lam

Mais je n’ai pas pleuré.

                              mi7

Au moment du départ

                                   lam

Quand j’ai pris le chemin,

                             mi7

J’ai tourné mon regard

                         lam

Et j’ai serré les poings.

 

 

 

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15 septembre 2007 6 15 /09 /septembre /2007 23:47

  
Composition inspirée par mon peiti fils Antoine (2 ans) qui, installé dans le siège bébé au cours d'une promenade en vélo, chantait "au clair la lune mon ami Péouot".     
Au clair de la lune …

1)

        Au clair de la lune

Mon ami Pierrot

Prête-moi ta plume

Pour écrire un mot

Ma chandelle est morte

Je n’ai plus de feu

Ouvres moi ta porte

Pour l’amour de dieu

Au clair de la lune

Pierrot répondit

Je n’ai pas de plume

Je suis dans mon lit

Va chez la voisine,

Je crois qu’elle y est

Car dans sa cuisine

On bat le briquet

 

 

2)

Oui mais sa voisine

Etait à l’opéra

Et dans sa cuisine

Il n’y avait que des rats.

Chez la mère Michel

Je dirigeais mes pas,

Son chagrin était tel

Qu’elle ne m’ouvrit pas.

Comme chez son voisin,

C’était tout éclairé,

Je frappais mais en vain,

Et j’eu beau appeler,

J’entendais Lustucru

Qui chantonnait tout bas :

Son chat n’est pas perdu

J’en ai fait mon repas.

 

 

 

 

 

 

 

3)

 

J’allais chez Cendrillon

Mais je tombais bien mal

Personne dans la maison

Elles étaient toutes au bal.

Au clair de la lune,

Un peu dépité

Sans feu et sans plume

Je m’en suis allé

Dans ce monde égoïste

C’est chacun pour soi

J’avais le cœur trop triste

Je suis rentré chez moi,

Mais il n’y avait personne

Et tout seul je m’ennuie.

Pierrot m’abandonne

Je n’ai plus d’ami

 

4)

Au clair de la lune

J’ai croisé  en chemin

La belle Colombine

Qui m’a pris la main,

Elle a calmé ma peine

Et réchauffé mon cœur,

Elle a brisé mes chaines

Et conjuré ma peur.

Gardez donc vos plumes

Gardez votre feu

Au clair de la lune

Je suis amoureux

La douce Colombine

Partage ma vie

Pierrot et ses voisines

N’hantent plus mes nuits

 

Final)

Au clair de la lune

J’ai écris ces mots,

D’un seul jet d’une plume

Volée à l’oiseau

Qui sur ma fenêtre

Etait venu chanter 

Que l’amour d’un seul être

Peut tout enchanter.

 

 

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 14:38

 


Ci dessus une démo du 1er couplet et du refrain 

 

 

1)

J’ai grandi les pieds dans l’eau

De la Méditerranée.

Le soleil y était chaud

Et l’air parfumé.

J’avais l’accent qui chantait

Et J’étais certain

Que pour toujours j’y vivrais

A l’ombre des pins..

 

Refrain :

Mais il m’a fallu partir

Faire mes valises

Y ranger mes souvenirs

Avec mes chemises.

J’ai dis au revoir, à demain,

J’ai pris mes bagages

J’ai poursuivi mon chemin

Sur mon p’tit nuage..

 

2)

Puis je suis devenu grand

J’ai eu un métier,

Une femme et des enfants

Pour m’accompagner.

J’avais le monde à refaire

Mais j’étais confiant

J’étais tenace en affaires

Et j’avais le temps..

 

 

3)

Je suis devenu sérieux

Raisonnable en somme,

Moins rêveur, un peu plus vieux

Mais surtout un homme

Respecté et reconnu

Entouré d’amis.

J’étais sur d’être parvenu

Au sommet de ma vie.

 

4)

Je suis venu parmi vous

Et je m’y sens bien,

Mais voilà j’arrive au bout

De ce long chemin.

Si dans ce monde on galère

Il est un peu tard :

C’est à vous de le refaire

Car moi je repars.

 

Refrain final :

Et je vais me retirer

En terre saline,

Entre ciel, mer et marais,

Tempêtes et malines.

Et c’est là les pieds dans l’eau

Que je veux vieillir,

Chanter avec les oiseaux

Et ne plus partir..

 

Version enregistrée sur l'album "Mon chemin"

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 14:28

 


Final du concert du 19 janvier 2007

 

 

1)

Do                               Sol

Je m’souviens, un quatorze juillet

Rém                  La

A la fête du village il y’avait

Fa                             Do

Un p’tit bal où j’suis allé danser,

Sol                      Do

Il fallait bien un jour commencer.

                                   Sol

Au son de l’orchestre on s’demandait

Rém                           La

« sur quel pas cet air là peut s’danser ? »

Fa                     Do

On regardait s’agiter les gens

Sol                   Do

Et puis on essayait, hésitant.

 

Refrain 1 :

Do                                   

On se marchait sur les pieds

                               Sol

On n’savait pas danser,

On était maladroit.

Rém                                 

On n’osait pas se serrer

                             La

Le contact de nos corps nous mettait en émoi.

Fa                                 

Un petit pas sur la gauche

                              Do

Deux petits pas à droite et on recommençait.

Ré7                                                      

Mon dieu qu’est ce qu’on était gauche

                         Sol

On martelait le sol comme au pas cadencé.

 

2)

Toutes les filles alignées sur un banc

N’attendaient que le prince charmant.

Nous en face on n’était pas brillant,

A treize ans on n’est pas Don juan.

Quand enfin sont arrivés les slows

Je m’suis dit faut se jeter à l’eau,

Mais j’avais tellement hésité

Que j’ai pris la seule qui restait.

 

Refrain1

3)

Sur la piste on n’s’est pas dit deux mots.

Je sentais sa p’tite main dans mon dos,

On n’osait même pas se regarder,

On a tout dansé tête baissée.

A la fin de la première danse

J’suis parti prétextant une urgence,

Mais j’ai croisé une fille tellement belle

Qu’j’ai osé « dansez vous mademoiselle ? »

 

Refrain 2 :

J’lui ai marché sur les pieds

Je n’savais pas danser,

Et j’étais maladroit.

Je n’osais pas la serrer

Le contact de son corps me mettait en émoi.

Un petit pas sur la gauche

Deux petits pas à droite et je recommençais.

Mon dieu qu’est ce que j’étais gauche

Je martelais le sol comme au pas cadencé.

4)

Car hélas elle avait accepté,

Pas très fier je l’ai bien regretté :

J’lui ai dit « vous dansez bien le slow »

Elle m’a répondu « c’est un tango ».

J’ai essayé de suivre son pas,

Et l’orchestre n’en finissait pas,

Enfin elle m’a lâché la main

Et m’a dit « ça suffit mon gamin »

 

Refrain 3 :

Tu me marches sur les pieds,

Tu ne sais pas danser et tu es maladroit.

Tu es jeune et je sens bien

Qu’il en faut vraiment peu pour te mettre en émoi.

Un petit pas sur la gauche

Deux petits pas à droite ça n’s’appelle pas danser,

Si tu veux séduire les femmes

Apprends un autre pas que le pas cadencé.

 

C’est ainsi que tout a commencé,

Depuis j’ai appris à bien danser

Mais je n’ai jamais pu oublier

Le p’tit bal du quatorze juillet.

.

 

 

Version enregistrée sur l'album "Mon chemin"

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