1)
Le vent souffle du large
Et les nuages menacent,
Enfin voici l’orage,
Mais, déjà, les nuées passent
Au diable les éclaircies
Nous on voulait de la pluie
Les vaches dans les marais,
Ne trouvent plus rien à brouter.
Refrain :
Quand il n’y a plus de pluie
La source se tari,
Se taisent les ruisseaux
Dans le puits il n’y a plus d’eau.
2)
Cela fait bientôt trois mois
Qu’il n’est pas tombé une goutte.
Vent et soleil font la loi,
Tout est grillé le long des routes.
On est encore serein,
Les pompes marchent à plein,
Pour que le gazon soit beau
Pour faire la toilette à l’auto.
3)
Les anciens l’avaient dit :
«Beau temps aux grandes malines,
Il n’y aura pas de pluie
Jusqu’à ce que l’été décline »
Tant mieux pour les baignassouts
Qui viennent bronzer chez nous.
Bien sûr les huitres sont salées
Mais ça fait chanter les sauniers.
4)
Les visiteurs de l’été
Qui disent aimer la nature,
N’ont pas l’air trop embêtés
Par cette chaleur qui perdure.
On ouvre les robinets,
La douche se met à couler,
Pour boire on s’en va acheter
Des bouteilles au supermarché.
5)
On commence à parler
D’un nouvel impôt sècheresse,
Là, franchement, ça fait râler,
Ça se déchaîne dans la presse.
« Si les rivières ne coulent plus,
C’est qu’on a trop tiré dessus.
Si l’eau a été mal gérée
Faudrait pas nous le faire payer. »
6)
Un jour, fatalement,
Y’a plus d’eau et, on le jure,
C’est la faute aux paysans
Qui ont trop arrosé leurs cultures.
C’est le temps des restrictions.
Il fallait faire attention.
L’eau est un bien trop précieux
Quand les pluies désertent les cieux.
Coda (sur l’air du refrain)
Ne soyons pas barbares.
Demeurons vigilants
L’eau est un bien trop rare
Notre vie en dépend,
Refrain
Chanson sur nos retrouvailles avec les amis du MEO
Le 11 novembre 2011
Jo Sirito
nous a quittés.
Tous ceux qui ont connu
cet homme exceptionnel
doivent ressentir une peine profonde
En 1960 - Départ pour la Yougoslavie
Je remets en première ligne
la chanson "on s'était tant promis".
En souvenir de Jo.
Merci à Jean Courtin qui m'a signalé qu'on n'écrivait pas
"qui nous a quitté" mais "qui nous a quittés".
N'hésitez pas à réagir et à me communiquer vos impressions.
Ce blog n'en sera que plus vivant.
un aperçu du travail de la
Les santons
sur un poème
de Marie-Jeanne Imbert
ma mère
qui nous a quittés
le 20 juin 2011
Chanson à mon père
Première chanson que j'ai composée
en 1998 lorsque j'ai décidé de recommencer à écrire
Enregistrement réalisé au collège de St Pierre d'Oléron avec une improvisation de Laurent Lesur à la guitare.
1)
Je n’avais que cinq ans. Je revois la terrasse
L’escalier vers lequel mon père hâtait son pas
Il m’oubliait déjà mais ma mère à voix basse
Me dit embrasse le, il ne reviendra pas
Quand on est tout petit on sait des mots magiques
Mais il y a beaucoup que l’on ne comprend pas
Et je n’ai pas compris ce qu’avaient de tragique
Ces quatre petits mots : « il ne reviendra pas ».
Refrain :
Mon père, tu vois
Je n’ai pas oublié
Le jour maudit où tu nous a laissés
Et malgré moi
Je n’peux pas oublier
Saurais je un jour pourquoi
Tu ne m’as pas aimé
2)
Moi j’admirais mon père et il était marin
Le vent à soufflé fort quand il a pris le large
Son bateau s’est perdu ou est parti trop loin
J’ai voulu oublier et j’ai tourné la page.
Dans l’ombre de ma mère j’ai affronté la vie
Comptant sur son amour pour guérir ma blessure
Mais encore aujourd’hui au fond de moi revit
Le départ de l’absent, vif comme une morsure.
3)
J’ai pourtant attendu le jour où le remords
Te conduirait vers moi. J’ai attendu en vain
Car tu n’es pas venu et j’ai appris ta mort
L’espoir s’est envolé, je me sens orphelin.
Si tu étais venu tu aurais pu enfin
Me présenter mes sœurs que je n’ai pas connues
Tu aurais vu ma femme, mes filles et puis mon chien
Nous aurions pu t’aimer… mais tu n’es pas venu (bis).
Version enregistrée sur l'album "mon chemin"
1)
Lam
Silence sous la voute
Mi Lam
Notre bateau fait route,
Do Sol7
Seul le chant des oiseaux
Rém Do
Le glissement de l’eau
Rém
Se risquent à troubler
Mi Lam
Ce doux moment d’été.
Sol
Les arbres, sur les berges
Fa
Dressés comme des cierges
Lam
Dessinent une église
Mi Lam
Où la vie s’éternise.
Refrain :
Do Sol
Sur le canal d’antan
Rém Do
Où s’étire le temps
Rém
Je crois que j’ai la tête
Mi Lam
Sur une autre planète.
2)
Le temps change d’échelle
Que la nature est belle.
Un vent léger nous berce
Et quand le soleil perce
Le chemin de hallage
Prend des faux airs de plage.
Puis stoppant la balade
L’eau fait de l’escalade
Et la voilà qui ruse
Jouant dans les écluses.
3)
Les habitants d’ici
En ont l’air tout surpris :
La brème et le gardon
Nous font un œil tout rond.
Effrayé un colvert
Va se mettre à couvert
Et puis un gros crapaud
Disparait sous les eaux.
Tandis que passe un cygne
Majestueux et digne.
4)
Tout un monde défile
On traverse des villes
Et puis on se faufile
Vers un coin bien tranquille,
Parce que de temps en temps
On prend du temps au temps.
Alors on se goberge,
On s’amarre à la berge,
Et puis, sous les étoiles
La nuit tire son voile.
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