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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 14:09

 


Enregistrement live du concert du 1er janvier 2007

 

 

Intro : sol   ré 7  sol  ré 7  sol  la7  ré 7  sol

Refrain:

sol                                ré 7

Mamy ! fais moi un dessin !

sol                                 ré 7

Papy ! tu viens jouer au train !

sol                                              la7

Mamy ! qu’est ce qu’on fait demain ?

                 ré 7             sol

Papy ! un bonbon, j’ai faim !

 

1)

sol                       ré 7

Le soleil s’est caché,

sol                                   ré 7

La pluie s’est mise à tomber,

sol                      la7

C’est la fin de l’été

                   ré 7        sol

Les enfants vont rentrer.

sol 7                 do   

On avait oublié hé ! hé !,

sol 7                                  do    do 7

Qu’un mois c’est vite passé,

sol 7                          do

Que c’est pas l’éternité,

          la7         ré 7  sol

Qu’un jour ils partiraient.

la 7                        ré 7

Le calme est retombé

mi 7                      ré 7

La maison s’est vidée,

 la 7                    ré 7

Va falloir patienter

          soldim    ré 7  sol

Jusqu’au prochain été.

 

Refrain

2)

C’est vrai qu’un mois durant

On a tambour battant

Couru après le temps

Avec nos petits enfants :

On a fait du vélo oh! oh!

Et puis des jeux dans l’eau

Des châteaux sur la plage

Des colliers de coquillages.

On a joué à bataille

Et à la courte paille,

Au yam’s, aux dominos

Et même aux petits chevaux.

 

Refrain

 

 

3)

Puis le soir en cortège,

Fallait aller au manège

Qui trône encore sur la place

Et on mangeait des glaces.

On a joué dans le bain, hein ! hein !

A faire le sous marin,

On a lu des histoires

Pour s’endormir le soir.

On s’est levé la nuit

Pour des petits pipis

Et de bon matin déjà

C’était le branle-bas.

 

Refrain

 

4)

Bruyants et même pire,

Passant des larmes au rire,

Alignant les bons mots,

Ils vous saoulent ces marmots.

Et leurs jouets qui traînent : hé ! hé !

La maison en est pleine.

Et les repas sans fin

Quand ils n’ont pas très faim.

Bon dieu c’est épuisant

Et on vit sur les dents,

Mais je vous jure pourtant

Que pour nous c’est du bon temps.

 

Final :

Mamy ! tu sais je pars demain !

Papy ! tu m’emmènes  au train !

Mamy ! tu as du chagrin,

Viens donc, je te fais un câlin.

Et patati … et patatsoin

Demain soir je serai bien loin,

Et blablabla et baratin

Mais c’est quand que je reviens ? (ter)

 

 

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 14:08

 

 

1)

La                                          Ré

Les p’tits bonheurs qu’on vit à deux

                         La  Mi            La

Comme une soirée au coin du feu

                     Ré                         La

Comme un ciné, comme un resto,

                             Mi                           La

Quand on ne veut pas se coucher trop tôt,

                      Fa#          Sim

Une p’tite ballade au soleil,

                 Mi          La

Un p’tit bisou au réveil

                     Fa#           Sim

Une tasse de thé à cinq heures,

                  Mi                    La

Pour le goûter, un vrai bonheur.

                 Ré                La

Quand on arrive du boulot

Mi                                        La

Ça remet les compteurs à zéro

                      Ré                            La

C’est comme les battements d’un cœur

Mi                      La  Mi          La

Mis bout à bout les p’tits bonheurs.

2)

Ces p’tits bonheurs qu’on vit à deux

Comme un repas en amoureux,

Deux ou trois petits pas de danse,

L’instant d’un départ en vacances,

Une petite ballade sous la lune,

Un petit tour sur la lagune,

Un petit bouquet de fleurs au printemps,

Ce sont des heures volées au temps.

C’est une lumière dans le noir

Vers qui on marche plein d’espoir,

C’est comme les battements d’un cœur

Mis bout à bout ces p’tits bonheurs.

 

 

3)

Ces p’tits bonheurs qu’à deux on vit

Ils passent vite, on les oublie.

Quand on reste sur notre faim

On se tourne vers le prochain.

C’est pas comme ces grands bonheurs

Qui vous font éclater le cœur

Mais vous laissent le lendemain

Un peu perdus comme orphelins.

Avec ces p’tits bonheurs discrets

Pas de nostalgie ni regrets,

C’est comme les battements d’un cœur

Mis bout à bout ces p’tits bonheurs.

4)

Ces p’tits bonheurs qu’on vit à deux,

Un ptit sourire, un ciel tout bleu,

Tes bras autour de mon cou,

Une caresse sur ta joue.

C’est comme dans les contes de fées,

Le prince charmant et son baiser,

Mais après tout je crois bien que c’est

Comme les cailloux du p’tit poucet :

Discrètement de loin en loin

Ils balisent notre chemin

Et on les suit le cœur bâtant

Sans craindre l’usure du temps.

 

 

 

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 13:57

 


  Extrait de l'enregistrement live du concert du 19 janvier 2007
Avec Sylvain Lachaise (clavier et accordéon), Arnaud Martin (batterie)
Bernard Véteau (guitare basse), Jérôme Delavault (guitare accoustique).

 

1)

Rém

Les bateaux Toto.

          Lam           Rém

Au soleil c’est si beau

            

Le soir dans le port

                  Lam         Rém

T’aimerais monter à bord

Solm

Faire un tour en mer

                 Rém            Solm

T’fair’ plaisir pour pas cher

Rém                      Solm

Et prendre un poisson

              Lam            Rém

Au bout de ton hameçon.

Lam       Do7           Rém

Mais les bateaux Toto

Lam      Solm          Rém

Ça sort par tous les temps

Lam                        Rém

Et quand ça bouge trop

                Lam Rém Lam

Il faut serrer     les    dents

Lam    Do7               Rém

Quand ça secoue au loin

Lam    Solm           Rém

Ça t’retourne l’estomac

    Lam                     Rém

Si t’as pas l’pied marin

                        Do  Lam  Rém

Vaut mieux rester  chez   toi

 

 

2)

Et la pêche p’tite tête

Tu te dis que c’est chouette

Quand debout sur l’quai

Tu les vois débarquer

C’est plein de poissons

C’est frais et ça sent bon

Ils en ont des tonnes

T’aimerais bien qu’ils t’en donnent.

Mais le poisson Tonton

Il saute pas sur le pont

Faut aller l’chercher

Et ça c’est pas gagné

Et même quand ça mord

Qu’il y a à ras bord

Faut encore qu’à la criée

On veuille bien te l’acheter

3)

Les pêcheurs Toto

Ils ont des gros bateaux

Toi t’as qu’ta bouée

Pour aller te baigner

Mais l’bateau Toto

On t’en fait pas cadeau

Et pour le payer

Faut beaucoup travailler

Faut pas être fainéant

Sortir par tous les temps

Même quand il fait frisquet

Faut pas rester à quai.

Il y’a des jours pourtant

Où vaut mieux rester prudent

Car les bateaux tu vois

Des fois ça revient pas.

 

Fin)

Et malgré tout ça

Les marins leur bateau

Ils y tiennent crois moi

Presqu’autant qu’à leur peau.

Et même s’ils galèrent

Toute leur vie sur la mer

Ils t’diront Toto

Qu’leur mérier c’est l’ plus beau

 

 

 

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 13:56

LE VIEUX BEAU

 

1)

Sim                                Fa#

Il a des cheveux blancs, des douleurs,

   Sim                 Fa#

Il lui faut surveiller son cœur.

    Sim            La

Il  fait répéter tout ce qu’on dit,

    Ré                      Fa#

Il met des lunettes quand il lit.

    Ré                        La

Il est toujours jeune dans sa tête

         Ré                               La

Mais l’corps n’suit plus, soyons honnêtes

      Ré                La

Lui le Don juan des grands soirs

      Sim                           Fa#

Les belles filles passent sans le voir

Fa#  Sim Fa# Sim Fa#           Sim   Fa# Sim

Il se dit,                  j’suis pas vieux

Fa#      Sim Fa# Sim Fa#  Sim   Fa# Sim

Demain ça                 ira mieux.

2)

A peine passée la cinquantaine

Il voit s’arrondir sa bedaine.

Il va courir tous les matins

Mais il va de moins en moins loin.

Il fait du sport plus que jamais

Mais surtout devant sa télé.

Les exploits dont il peut s’ vanter

Se conjuguent à l’imparfait.

 

Il se dit, j’suis pas vieux

Demain ça ira mieux.

3)

Il s’ teint les ch’veux, se crème la peau

Mais il ressemble à un vieux beau.

Et malgré tout il perd la tête

Dés qu’apparaît une minette.

Il suit la mode dernier cri

Et ne regarde pas au prix

Mais quand on voit c’ qu’il a sur l’ dos

Ça fait marrer tous les ados.

 

Il se dit, j’suis pas vieux

Demain ça ira mieux.

 

4)

Ce matin il a de la peine

Il se sent seul et la traîne

A cause de ce jeune con

Qui, hier, l’a traité de vieux con.

Lui qui regardait les vieillards

Avec un p’tit air goguenard

Se demande s’il n’est pas temps

De dire adieu à ses vingt ans.

 

Alors il se sent vieux

Et il est malheureux.

5)

Quand il aura séché ses larmes

Qu’il trouvera enfin du charme

Aux femmes qui, tout comme lui,

Fleurissent au sommet de leur vie

Quand avec ses pots à la ronde

Il ira refaire le monde,

Quand il pourra tout simplement

Vivre son age sans tourments

Il n’aura plus peur d’être vieux

Il se sentira mieux.

 

Final :

Il a des cheveux blancs, des douleurs,

Il lui faut surveiller son cœur.

Il  fais répéter ce qu’on dit,

Il met des lunettes quand il lit.

Pa lam pam

Pa lam pam

Pa lam pam

Pa lam pam

 

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 13:55

 

 

 

 

1)

Mim

Je feuillette les pages du vieil album photos,

     Do                                                      Ré

Celui où sont rangés les clichés les plus beaux.

                                               Do

Des taches de couleur, des nuances de gris :

                                          Mim

Une fenêtre s’ouvre, mon passé me sourit.

Do                                                                   Sol

J’avais presque oublié, ils sont pourtant tous là,

    Ré                            Mim

Et le film de ma vie défile entre mes doigts.

 

Refrain :

    Do                      Sol

Je peux tourner les pages,

                              Ré

Je peux recommencer,

                            Do

M’attarder sur l’image

                               Ré

De ceux que j’ai aimé.

                  

Le temps s’est arrêté

                             Do

Un instant de s’enfuir

 

Et même le papier

    Si7              Mim

A cessé de jaunir.

 

2)

Ils sont là ces amis côtoyés en chemin,

Ceux qui étaient là hier et seront là demain,

Et puis ceux là aussi qu’on n’a jamais revus,

On s’est écrit un temps mais on ne s’écrit plus.

A ces bonheurs passés je voudrais revenir :

Nous avons en partage tant de beaux souvenirs.

 

 

3)

Puis il y a ce couple au regard rayonnant

Qui embrassait le monde ainsi en s’étreignant.

On ne se doutait pas, quand on prenait la pose

Que les fleurs du bonheur fanent comme les roses.

Notre amour est moins fou aujourd’hui et pourtant

Il a su résister à l’épreuve du temps.

 

4)

Les parents les enfants, les frères et les sœurs :

Ces photos vues cent fois que l’on connaît par cœur,

La famille assemblée quand on étaient tous là,

Avant que les premiers ne s’éclipsent déjà.

Je suis là tout enfant, souriant parmi eux,

C’était pourtant hier et je suis déjà vieux.

 

Coda :

Je ferme enfin les yeux,

Tout ce monde prend vie,

Le rêve merveilleux

De ma vie m’envahit.

Je m’endors dans les pages

Du vieil album d’images.

 

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 13:52

 

Prélude :

 Si m                                                                   

Le soleil s’est brisé,

      La                  Ré   

J’ai le cœur en hiver.

                              La

L’espoir s’est envolé

                                 Sim                            Fa#7   

D’un lendemain meilleur que les larmes d’hier.

1)

            Sim        Fa#7     Sim   Fa#

Je suis seul,                  seul.

Ré                       La                     Sim 

Seul comme l’enfant qui dans la foule

                        La

Appelle ses parents

                                      Ré 

Seul sur ce bateau qui coule.

                                 Fa#7                               Sim

Quand la mer se déchaîne sous les mauvais vents.

                                 Fa#7

Seul comme le vieillard

                               Sim

Seul au fond de son lit

                                   Fa#7

Que nul ne vient plus voir

                         Sim     Fa#

Et qui attend la nuit.

 

2)

Je suis seul                            et je crie.

Je crie comme ces enfants au cœur chargé de haine

Dans le ghetto des cités.

Je crie pour tous ceux qu’on enchaîne

Simplement parce qu’ils sont nés du mauvais côté.

Je crie pour la fille perdue

Dans le froid de la nuit

Qui arpente la rue

Dévêtue sous la pluie.

3)

Je crie                              et j’ai mal.

J’ai mal pour ces enfants chaque jour torturés

Par la faim et le froid

J’ai mal pour l’innocent condamné

Qui voit sa vie brisée, le cœur rempli d’effroi.

J’ai mal pour le poilu

Que la mort vient faucher

Sous une pluie d’obus

Au bord de sa tranchée.

Final :

Fa#7 Sim                  

     De quelle punition

        La                  Ré

Sommes nous redevables,

                        La

Quelle malédiction

                           Sim

Quel dieu impitoyable

                                Fa#7

Nous frappe sans raison ?

                        Sim

Il suffisait pourtant

                               La

D’un geste, d’un regard.

                        Ré

Il suffirait pourtant

                          La

D’une lueur d’espoir,.

         Ré                  La

Qu’on me tienne la main,

                                     Ré

Qu’on me guide en chemin,

                                   Fa#7

Qu’un soupçon de chaleur

                          Sim       Fa#

Me réchauffe le cœur

    Fa#7               Sim

Et calme ma douleur.

Fa#7   Sim

Ma douleur.

 

 

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 13:50

 

 

1)

Je trottinais dans mes p’tites grolles,

A côté de moi ma mère marchait.

Mais qu’il était long le chemin de l’école !

Faut dire qu’à six ans tout est démesuré.

C’était il y a bien longtemps, c’est un temps révolu :

Il fallait être riche pour s’payer une bagnole

Aujourd’hui y a plus d’place sur l’parking de l’école.

Ces fragiles bambins, ça ne marche plus.

 

2)

J’allais à l’école des garçons

L’école des filles c’était à côté

Car se mélanger l’en n’était pas question

Des fois qu’à six ans on aurait fauté.

C’était il y a bien longtemps, l’école entre quat’murs :

On a ouvert les portes, on a tout mélangé

Il y a même les parents qui peuvent protéger

Leurs fragiles bambins quand le maître est trop dur.

 

3)

Nos maîtres trônaient sur l’estrade

Il étaient distants et on les craignait.

C’était pas le temps de l’école en balade,

Nous on restait dedans, dans l’odeur des craies.

C’était il y a bien longtemps, la plume dans l’encrier :

Y avait ni magnéto, ni PC, ni télé,

On se tapait des lignes en pleins et en déliés.

Aujourd’hui les bambins, ça tape sur un clavier.

 

4)

Et quand la cloche sonnait

On allait se ranger, silencieux, alignés.

Le maître nous faisait un p’tit sign’ pour entrer,

A côté de nos bancs ensuite on attendait.

C’était il y a bien longtemps, l’école des interdits :

Il fallait lever l’doigt si on voulait parler

Aujourd’hui c’est le maître, s’il veut être écouté

Qui doit lever le doigt pour faire cesser les cris.

 

5)

J’allais à l’école communale

Par opposition à l’école des curés.

Chaque jour on avait une leçon de morale,

On nous y apprenait la générosité.

C’était il y a bien longtemps, l’écol’ d’la République :

On cherchait nos racines dans le peuple gaulois,

Mais aujourd’hui les maîtres ont besoin de la loi

Pour faire respecter les préceptes laïques

 

6)

Quand je repense à mon école,

A ces maîtres exigeants qui nous faisaient si peur

Qu’on osait rarement y prendre la parole

Je ressens malgré tout un pincement au cœur.

C’était il n’y a pas si longtemps, à pein’ plus d’cinquante ans :

Je crois qu’j’étais heureux, je n’avais pas besoin

Qu’on vienne me materner, qu’on me tienne la main

Car j’étais impatient de devenir grand …

Et j’y r’pense aujourd’hui avec un cœur d’enfant.

 

 

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 13:46

 

 La rando.mp3

1)

Il y avait longtemps qu’on voulait le faire

Aller respirer l’air là haut

Loin des autos, de la poussière,

Près des marmottes et des troupeaux

Un soir enfin on se décide

Et sur la table après dîner

On étale les cartes et les guides

Et on prépare la randonnée.

Faut une balade pas trop dure

Y a quand même des vieux parmi nous,

On a beau aimer la nature

Faut pas finir sur les genoux.

Mais si tu aimes la montagne

Tu peux quand même faire des efforts,

L’ivresse des cimes ça se gagne

Et c’est après qu’on se sent fort.

Refrain 1:

Ainsi entre crainte et audace

On élabore la rando

Puis on prépare nos godasses

Le matos et les sacs à dos.

 

2)

Au premier cri de la marmotte

Il y a longtemps qu’on est debout,

Ca fait plus d’une heure qu’on trotte

Décidés à aller au bout.

Tandis qu’Agnès ouvre la marche

Et, perfide, allonge le pas,

Françoise à la jumelle cherche

Des tas d’bestiaux qu’elle ne trouve pas

Car Gilles et Gérard qui plaisantent

Depuis longtemps les ont fait fuir

L’éclat de leur voix sur les pentes

Résonne à n’en plus finir.

Cette fois c’est sûr il y a des traces,

Un bouquetin ? un sanglier ?

Mais très vite le doute s’efface :

On est chargé par un bélier

Refrain 2 :

Avec plus de crainte que d’audace

Nous poursuivons notre rando.

Ca chauffe un peu dans les godasses,

On transpire sous le sac à dos.

 

3)

Ca fait deux heures qu’on crapahute,

Sans presque jamais s’arrêter,

J’en ai ma claque, j’ai mal aux fluttes

Et je crois bien qu’on est pommés,

Car le p’tit sentier qui s’élève

Se fait de plus en plus étroit

Et puis brusquement il s’achève :

Le bon chemin c’est pas par là.

Quand enfin au lac on déboule

Tout fiers avec nos sacs à dos,

C’est pour y découvrir la foule,

Des autos et même un Mac’Do.

Bon sang Gilles n’as tu pas honte,

Ta carte est vieille, elle a dix ans

Et une belle route monte

Sans problème au lac maintenant.

Refrain 3 :

Au bord de l’eau y a plus de place,

Elle est foutu notre rando.

On délasse un peu nos godasses,

On enlève nos sacs à dos.

 

3)

Bon d’accord ! On a pas eu d’bol,

Mais on va quand même pique niquer,

Après on montera au col,

Faut pas deux heures, c’est indiqué.

Et puis là haut c’est magnifique,

On a la vue sur le Mont Blanc,

Par beau temps on voit l’Amérique,

Même si c’est rare, c’est géant.

Et c’est ainsi que pleins d’espoir

On est repartis vers les sommets,

Mais là haut le ciel est bien noir

Et je crois bien qu’il va flotter.

Plus question d’guetter les marmottes

Ou de surveiller les chamois :

On fait demi tour sous la flotte,

Pour aujourd’hui ça suffira !

Refrain 4 :

Mais après demain pleins d’audace

On refera une rando

On aura séché nos godasses

Nos K-ways et nos sacs à dos.

Coda :

Car c’est ainsi dans la montagne

Si on en bave sur les chemins

Il faut pas croire que c’est le bagne :

On y respire, on s’y sent bien.

 

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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 13:31
La petite demoiselle

Intro : musique du refrain

1)

do            la m

La petite demoiselle

ré m             sol 7

Trottine sur le chemin

do                  la 7

Elle est partie de chez elle

ré 7                  sol

En poursuivant son lapin

                       fa

Car la porte était ouverte

mi 7                 la m

Au bout du jardin

                      Ré m

Elle va d’un pas alerte

mi              la m

Elle se sent bien.

 

Refrain :

la            ré

La petite demoiselle

mi                  la

Va promener dans les champs

fa#                       ré

Elle fait fuir les sauterelles

mi                  la

En sautant et gambadant

 

2)

La petite demoiselle

A cueilli des fleurs des champs

Qu’elle serre fort contre elle

C’est pour sa maman.

Dans ses fleurs il y a celle

Toute jaune et si jolie,

La fleur que papa appelle

Comme c’est drôle, un pissenlit.

3)

Le vent dans ses boucles blondes

Fait briller mille soleils.

Tous les oiseaux à la ronde

N’avaient rien vu de pareil.

Ici tout est magnifique

Elle en oublie son lapin.

Elle a plein d’amis magiques

Pour jouer un brin.

4)

Le lézard et la rainette

L’attendent près du ruisseau.

Aujourd’hui c’est jour de fête

Elle parle aux oiseaux.

Une petite coccinelle

Vient se poser sur sa main

En fait le tour, ouvre ses ailes

Et disparaît au loin.

5)

Dans les fleurs il y a plein d’abeilles,

Y’a même un bourdon.

Qui bourdonne près de son oreille

Là dans le buisson.

Comme une fleur qui s’éveille

S’envole un beau papillon.

Demoiselle, ô merveille,

Pour l’attraper fait des bonds.

6)

Une voix au loin appelle,

Va falloir rentrer.

La petite demoiselle

Aimerait bien rester.

Papa et maman s’affolent

Souvent pour des riens.

Les parents ne sont pas drôles,

La liberté c’est si bien.

 

Final : (air du refrain)

La petite demoiselle

A retrouvé son lapin

Qui aimerait bien comme elle

Repartir demain.

 

  
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14 juin 2007 4 14 /06 /juin /2007 13:29

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1)

La Jeanne en son jardin,

Est venue ce matin,

Heureuse elle se promène

Surveillant son domaine.

A 90 ans,

Faut bien tuer le temps :

Elle s’est levée tôt,

Au premier chant d’oiseau

 

2)

Si elle marche à l’aise,

C’est grâce à ses prothèses,

Si elle n’entend plus,

Elle a encore bonne vue,

Un cœur de jeune fille

Et l’esprit qui pétille.

Mais la moindre émotion

Fait grimper sa tension

 

 

3)

Il fait bon ce matin

Au doux soleil de juin.

Son jardin a vieilli

Et pourtant resplendit. 

La mauvaise herbe y pousse,

Envahi par la mousse

Un peu plus chaque hiver

Il est resté bien vert.

 

4)

A l’ombre du vieux saule,

Coupant une herbe folle,

Jeanne admire ses fleurs

De toutes les couleurs.

Son regard se promène

Ainsi sur son domaine.

Tout est en harmonie

Et Jeanne en est ravie

 

 

5)

Mais son oeil avisé

Inspectant les rosiers

Découvre, ô disgrâce,

Une fleur qui trépasse.

Promptement, trop peut être,

Jeanne de tout son être,

Se penche pour saisir

L’objet du déplaisir.

 

4)

Mais la terre est bien basse

Et s’écroulant sur place,

Jeanne vient se briser

Au cœur de son rosier.

Rose parmi les roses,

Depuis longtemps éclose,

Elle tempête et peste

De n’être plus très leste.

 

5)

On coupa le rosier

Pour pouvoir dégager

Jeanne de ses épines

Aux griffures assassines,

Et, le fémur brisé,

Il fallut l’emmener.

Les fleurs de son jardin

Vont avoir du chagrin.

 

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  • : Le blog de Cailleux Gérard
  • : Auteur, compositeur, guitariste, je vous propose mon répertoire et, en particulier les textes de mes chansons
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